Laure en Namibie : encore et encore…

Laure est de retour en Namibie, son pays de cœur, son pays de désert et de sable… celui qui lui rappelle le Sahara, même s’il ne lui ressemble pas tout à fait… récit :

Avec ou sans chauffeur ?

Je crois que c’est la neuvième fois (en fait, je n’arrive plus à les compter…) que je vais en Namibie mais c’est la première fois que je voyage en compagnie d’un guide/chauffeur. (Incroyable mais vrai !). Je suis allée en Namibie plusieurs fois avec mon amoureux et avec des amis, à chaque fois c‘est nous qui conduisions… J’y suis allée avec des confrères, en voyage de formation, et nous étions transportés en avions-taxis…

J’ai opté pour la solution « voiture avec guide/chauffeur » pour des raisons pratiques et de timing : attachée à ma liberté en voyage, j’étais un peu sceptique à cette idée : j’aime pouvoir m’arrêter où je veux, quand je veux et ne pas avoir systématiquement à faire la conversation. Finalement, je reviens conquise par cette approche ! Quel gain de temps pour trouver les bons endroits, avoir plein d’informations utiles et finalement, pouvoir échanger sur de multiples sujets avec une personne qui vit la Namibie au quotidien. Voyager avec un chauffeur/guide, c’est l’occasion de partager des moments de vie avec un véritable compagnon de voyage.

Un voyage avec un guide/chauffeur est certes plus cher qu’une simple location de voiture, mais si on est 4 amis ou plus à partager le voyage, le surcoût devient minime.

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Berline ou 4×4 ?

Ce voyage en Namibie est l’occasion pour moi d’expérimenter une autre nouveauté pour moi : effectuer un voyage en SUV (look de 4×4, mais 2 roues motrices). C’est un peu différent d’une berline ou d’un voyage en avion taxi, et incomparable avec la conduite de ma Twingo parisienne !

Après plusieurs jours passés sur les pistes et sur le peu de route goudronnée que compte la Namibie, et pour avoir testé les 2 modes d’approche durant ce voyage, SUV et berline, je maintiens que la Namibie se visite parfaitement en berline. Mais il est vrai qu’un SUV offre un confort de conduite non négligeable sur pistes. Et puis pour moi qui suis assez petite, le SUV a  l’avantage d’être plus haut qu’une berline : on profite mieux de la beauté des paysages traversés avec quelques centimètres de plus sous les fesses.

De toute façon, je vous détaille toujours le tarif des 2 options dans mes propositions. A partir de quatre personnes, choisir de voyager en SUV devient très abordable ; à deux, le surcoût n’est pas négligeable mais en fonction de la durée de votre voyage et des étapes prévues, cela mérite réflexion.

Sossusvlei

Après deux jours en Namibie à visiter des hôtels (eh oui, nous testons et sélectionnons pour vous !), j’ai enfin l’impression que mon voyage commence. Car ce matin, je me rends à Sossusvlei. Je vais retrouver le désert, le sable, les dunes, tout que j’aime dans ce pays ! Sossusvlei est un peu mon pèlerinage, le lieu devant lequel il m’est impossible de passer sans marquer l’arrêt.

Depuis mon dernier voyage, la route a été refaite. Le goudron est maintenant en parfait état. Les quelques 80 kilomètres qui séparent Sessriem de Sossusvlei passent vite, d’autant que dès les premiers kilomètres les paysages imposent leur majesté. A ma droite des dunes, à ma gauche, des dunes. Il n’y a quasiment qu’ici (et dans le Namib Rand ou près de Aus) que l’on peut évoluer comme ça, au milieu du sable et des dunes. Sur notre route, nous croisons quatre autruches en balade au petit matin. Voilà une journée qui commence comme je les aime.

A peine arrivée, je  me dirige vers Deadvlei. Je fais un tour au milieu de ces arbres sans âge et j’avance sur ce sol craquelé. J’adore quand ça fait « scructch scructch » sous les pieds quand on marche. Bien entendu, c’est en haut de la grande dune tout là-bas que je veux grimper. Mon guide m’abandonne alors lâchement…

Pendant qu’il préfère, blasé des beautés de son pays, m’attendre tranquillement à l’ombre d’un acacia, me voilà partie à l’assaut de Big Daddy !  En fait, j’avais oublié combien cette dune était haute … Mes cuisses me brûlent et mon cœur bat tellement fort dans ma poitrine que j’en entends chaque battement au fur et à mesure que j’avance (peut-être aurais-je dû fréquenter davantage la salle de gym avant mon départ…). Mais quel plaisir, quelle sensation de liberté totale une fois arrivée au sommet ! Et cette vue… un véritable océan de dunes dorées à perte de vue. Vraiment, je ne m’en lasse pas !

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Le vent d’Est

Alors que je suis déjà dans les bras de Morphée depuis quelques heures, un vent d’une violence qui du fond de mon lit me semble irréelle, se lève. Je pense ne jamais avoir été exposée à des rafales aussi fortes, que ce soit en Afrique ou ailleurs. On est en pleine nuit, je ne vois rien à l’extérieur mais j’ai l’impression que mon bungalow, un mix de toile et de dur, va s’envoler d’une minute à l’autre. J’essaye de me convaincre que le vent va bien finir par s’arrêter et de me rendormir courageusement jusqu’au lever du soleil.

Le matin, surprise : le vent n’a pas faibli, bien au contraire. J’apprends qu’il s’agit du fameux « vent d’est ». Il peut souffler ainsi de 1 à 7 jours, sans s’arrêter. Nous ferons une partie de la route avec ce vent terrible qui soulève tout sur son passage, touffes d’herbes, poussière, sable… Je suis contente d’être allée à Sossusvlei hier matin, aujourd’hui, c’était mission impossible.

Ma croisière sur le lagon de Walvis Bay

Ce matin, il fait un vent à aplanir les dunes. Le large cordon de dunes qui relie Swakopmund et Walvis Bay est soulevé par le vent d’est qui nous a suivi  jusque sur la côte… Du coup, le sable vole et s’infiltre partout, et les habitants de la côte ne sont pas ravis de cette nouvelle météo. Les conditions en mer ne sont pas bonnes non plus, ma croisière est donc décalée de deux heures, le temps que le vent  se calme un peu (en espérant qu’effectivement il se calme sinon ce sera l’annulation de la croisière). Quand nous arrivons à l’embarcadère de Walvis Bay, les différents skippers sont en train de nettoyer les bateaux amarrés dans la baie, tous remplis de sable…

Nous voilà partis pour 3 heures de balade en mer. J’ai toujours vu beaucoup d’animaux à chaque fois que j’ai fait cette croisière : dauphins du Benguela, (une espèce de petits dauphins endémiques aux côtes namibiennes), cormorans en pleine partie de pêche, pélicans ouvrant grand leur bec, otaries jouant avec le bateau…

Je ne sais pas si c’est à cause du vent ou pas mais aujourd’hui, et pour la première fois, nous n’avons pas observé beaucoup d’animaux. Nous avons eu en revanche la chance d’avoir une guide exceptionnelle, une vraie passionnée qui nous a fait vibrer durant 3 heures. Comparé à certains autres pays d’Afrique, il est certain que les guides et rangers des pays d’Afrique australes ont des compétences professionnelles vraiment remarquables. Ils connaissent la faune et la flore par cœur, c’est plus que leur métier, c’est leur raison de vivre. Et pour moi, ces rencontres sont toujours l’occasion d’échanges, de partages et de découvertes. Je pourrais passer des heures à les écouter… J’apprends toujours quelque chose de nouveau.

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Le parc national d’Etosha 

Visiter à la chaine des hôtels pour vous assurer du meilleur conseil, c’est bien gentil… mais je ne peux résister à m’accorder une petite pause « safari ». Si j’avais besoin d’un prétexte pour justifier de cette envie, je pourrais toujours dire que j’avais besoin d’aller à l’intérieur du parc pour revisiter les 3 principaux camps d’Etosha.

Cela fait maintenant 2 ans qu’il n’a pas plu en Namibie. La terre est sèche, l’herbe est blanchie par des mois de soleil intense, les animaux commencent déjà à chercher leur nourriture… La « saison des pluies » de décembre à février est déjà passée, mais sans les pluies cet hiver 2012/2013 ! Il va falloir attendre encore au moins 8 mois avant que n’arrivent les éventuelles et tant désirées premières gouttes d’eau salvatrices.

Compte tenu de l’état de l’herbe et de la végétation en général, attendre ces pluies va être long, très long… Un sale coup pour les animaux, beaucoup moins pour les voyageurs : les animaux ont besoin de s’approcher des rares points d’eau pour boire, ce qui facilite leur observation. Nous avons la chance de  tomber sur un troupeau de zèbres couverts de la poussière blanche si caractéristique d’Etosha. J’ai toujours beaucoup de plaisir à observer l’ordre précis dans lequel les animaux se succèdent aux différents points d’eau. C’est parfois un véritable défilé. Mais malgré la soif, chacun respecte son tour.  Si seulement les Parisiens pouvaient avoir cette même  politesse dans les transports en commun…

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Ma nuit à The Fort

Il existe des endroits cachés, quasi secrets qui réservent des surprises comme je les aime. The Fort en fait partie. Onguma The Fort a définitivement été ma plus belle surprise, mon véritable coup de cœur de ce voyage.
Dès que j’arrive dans mes appartements (ils sont immenses) et que je vois le principe de la chambre à coucher, je sais immédiatement comment je vais dormir : le mur en face du lit est en fait une immense fenêtre en moustiquaire, ce qui permet de profiter pleinement de la vue sur la savane. Il commence à faire un peu froid mais pas question pour moi de dormir avec la toile de tente rabaissée ! 

Je veux profiter au maximum de ma nuit en brousse, je veux voir les étoiles dans le ciel depuis mon lit, je veux voir les premières lueurs rosées du matin et je veux entendre les premiers gazouillis des oiseaux à l’aube. Frileuse, je demande donc une couverture supplémentaire et lorsque je rentre me coucher, après un succulent dîner, j’ai l’agréable surprise de trouver une bouillotte coincée sous ma couette. L’ensemble du personnel est plein d’attention et de délicatesse à l’égard des voyageurs. Que du plaisir !

Au petit matin, alors que je dors encore profondément, les rugissements d’un lion qui se balade tout près me sortent de mon sommeil. Pour moi, c’est le bonheur absolu ! C’est exactement le genre d’expérience que j’adore. Même de retour en France, j’entends encore les rugissements de ce lion matinal. C’est nettement plus sympathique que les klaxons de voiture…

Décidément, ce lieu a tout pour me séduire…

Le retour

Mon voyage ne s’arrête pas là. Je pars maintenant pour l’Afrique du Sud. Je me rends au salon du tourisme majeur d’Afrique, Indaba.  Dans quelques heures, je vais retrouver ce pays, si vaste, si varié et si attachant aussi… Et dans quelques mois, vous retrouverez ma vision de cet immense pays qu’est l’Afrique du Sud. Car Monde Authentique vous proposera des voyages sur mesure, à la carte, en Afrique du Sud. Juste le temps pour moi de trouver les adresses les plus authentiques…

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