Nouvelle-Calédonie : une destination, deux visages
La richesse culturelle de la Nouvelle-Calédonie s’est agrandie tout au long de son histoire. Sur ce petit territoire, deux communautés vivent ensemble : les kanaks (peuple mélanésien) et les caldoches (descendants des bagnards de la Commune de Paris). Lors d’un voyage en Nouvelle-Calédonie, les voyageurs s’imprègnent de la culture de ces deux communautés.
Terres coutumières
La culture kanake est régie par plusieurs codes qu’il est important de connaître lors d’une escapade en Nouvelle-Calédonie. A Nouméa, l’un des lieux incontournables est le centre culturel Tjibaou, du nom d’une figure importante de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, qui a fêté ses 20 ans en 2018 et qui met en avant les arts mélanésiens et la culture kanake.
Tout au long du voyage, pour rencontrer les chefs des tribus il faut se plier à « la coutume« , un rituel de règles de courtoisie qui consiste à offrir un bout de tissu (le manou) accompagné de quelques Francs Pacifiques et/ou cigarettes, en expliquant les motivations de la rencontre.
La transmission de l’héritage culturel est orale en Nouvelle-Calédonie, ces rencontres sont donc essentielles. Certains sites touristiques étant situés sur des terres privées ou tabou (sacrées), une autorisation auprès du Chef du district est indispensable pour y accéder. La réponse est toujours positive et bienveillante. Les Kanaks sont aussi de formidables sculpteurs sur bois, et de nombreux sites accueillent de magnifiques totems notamment à l’entrée des chefferies composées de cases mélanésiennes où se dresse la flèche faîtière, symbole protecteur de la tribu.
Pour partager du temps avec les Kanaks, rien de tel que de participer à la pêche à la crevette, dormir en tribu (confort très sommaire), déjeuner chez l’habitant et tester la spécialité locale, le bougna, ou encore trinquer au kava (pour les plus téméraires).
Far West calédonien
A 200 kilomètres au nord de Nouméa, l’atmosphère change radicalement. Ici, c’est le Far West calédonien, la région des stockmen. Descendants pour la plupart des anciens bagnards de la Commune de Paris, les Caldoches (les blancs) ont élu domicile dans la province nord entre Bourail et Koné.
Dans le village de Moindou, un arrêt au fort Teremba, un ancien centre pénitentiaire, permet de mieux comprendre l’histoire de la colonisation et son influence sur les populations locales.
Propriétaires de domaines agricoles ou bien simples salariés, la vie des Caldoches dans ces vastes plaines arides tourne autour de l’élevage de bovins ou de chevaux. Les broussards, comme ils se font appeler, adorent participer aux foires régulièrement organisées dans la région. La plus populaire est celle de Bourail avec son rodéo, qui attire également les Nouméens dans ambiance festive garantie !
Pour partager plus de temps avec eux, l’idéal est de passer quelques nuits en gîte (certains disposent de belles adresses) et de participer à la vie à la ferme !
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Un seul impératif : au minimum 6 nuits consécutives
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