Le Pantanal

A la frontière de la Bolivie et du Paraguay, le Pantanal est un écosystème unique au monde, la plus grande plaine inondée de la planète.

Contrairement à l’Amazonie où les animaux se fondent dans la végétation, les paysages du Pantanal laissent entrevoir les secrets de la vie sauvage ce qui permet d’envisager des safaris animaliers. Il est ainsi plus facile d’observer les spatules roses, hérons, cigognes géantes, macaws bleu de jacinthe, toucans, singes, cormorans, loutres géantes, singes, capivaras, caïmans et jaguars qui peuplent ce territoire.

Inscrit au patrimoine naturel de l’Unesco, le Pantanal fait le lien avec l’Amazonie. La présence de l’homme y est discrète, essentiellement réservée à l’élevage dans des ranchs démesurés et à l’éco-tourisme. La région s’explore en balades à pied, à cheval, en bateau/canoë ou en 4×4, pour un contact privilégié avec la nature : l´abondance des animaux (loutres géantes, crocodiles, singes, capibaras, perroquets, toucans…) fait de la région du Pantanal l’un des endroits les plus propices à l´observation de la flore, de la faune, notamment le jaguar en saison sèche d’août à octobre. Restée inexplorée jusqu’au milieu du XX^ème siècle car très difficile d’accès, la majeure partie de l’écosystème du Pantanal est naturellement préservée.

Plus sauvage, exclusif et vierge d’activités humaines, il est possible d’y observer de nombreux animaux dont le jaguar vers Porto Joffre. Entre juin et septembre et sur trois jours d’observation, les chances sont quasi certaines de d’observer le jaguar. La région est accessible depuis Cuiabá, la capitale du Mato Grosso, en rejoignant Poconé (1h40) où débute la Transpantaneira, l’unique route qui traverse cette partie du Pantanal, longue de 145km et rythmée de 122 pont jusqu’au petit Port de Porto Joffre (4h20).

 

Les paysages doivent leur spectaculaire beauté aux grandes lagunes inondées et aux immenses fazendas, sortes de ranchs brésiliens. Le parc national du Pantanal de Rio Negro / Nhecolândia constitue le cœur sauvage du Pantanal, peu accessible et donc resté particulièrement authentique.

À l’exception des mois d’hiver, juillet et août, quand la température peut descendre à 15°C, les moyennes de température des autres saisons sont supérieures à 25°C, avec des maximales dépassant les 40°C. Cette grande amplitude thermique peut être expliquée tant par la distance de la mer que par la pénétration des fronts froids de la région.

 

De mai à octobre, la meilleure saison commence (vaccin fièvre jaune obligatoire) pour l’observation des animaux.

 

D’octobre à mars durant la saison des pluies, le plus grand marais du monde sombre sous le déluge et la montée des eaux recouvre ce delta intérieur de 210000km² (le tiers de la France).

 

En décembre, les pluies s’arrêtent : il s’agit d’une saison intermédiaire durant laquelle l’eau continue de monter. En se rejoignant, lacs, marais, lagunes, rivières et chenaux peuvent submerger jusqu’à 80% de l’étendue de l’immense marais et seuls quelques rares îlots sont épargnés par les crues. Il est tout à fait possible de se rendre dans le Pantanal à cette période de l’année, les activités et les déplacements s’effectuent alors sur l’eau : la faune observée est différente et tout aussi fascinante.

Située au nord de l’état du Mato Grosso à 900km au nord de la capitale Cuiabá, la ville d’Alta Floresta a été créée au début des années 70 avec la croissance de l’exploitation du caoutchouc. La ville délimite la fin de la région du Pantanal et le début de la forêt amazonienne. La rencontre de la forêt tropicale avec la végétation du Cerrado et les lointains contreforts du Pantanal réunit une riche collection d’espèces et une végétation luxuriante composée de nombreux broméliacées et orchidées qui ornent le paysage.

 

L’attraction principale de la ville est le Parc du Cristalino, 75 000 hectares situés à la frontière avec l’état de Pará. Fondé en 2001 dans le but de protéger et de préserver la biodiversité de la région, le site est considéré comme l’un des 50 meilleurs endroits au monde pour l’observation des oiseaux, avec plus de 500 espèces différentes, dont l’aigle harpie, et une diversité de mammifères rares, comme les tapirs, les loutres géantes, les paresseux et six espèces de singes, et parmi eux le rare singe saki à nez blanc.

 

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A seulement 64 km de la ville de Cuiaba, dans l’état de Mato Grosso, le superbe parc national de Chapada dos Guimarães se caractérise par ses hauts plateaux et ses montagnes (culminant de 600 à 800m), ses anciennes formations rocheuses et ses grottes, ses nombreuses cascades, ses sentiers pittoresques et sa faune et sa flore abondantes.

C’est un paradis pour les amoureux de la nature et la demeure du lobo-guara (le loup à crinière), un des animaux les plus rares du Brésil, et de beaucoup d’espèces d’oiseaux endémiques. Parmi les sites incontournables des lieux, la chute d’eau de 86m de la Véu de Noiva est la cascade la plus visitée et il est possible de se baigner dans ses eaux pures et d’y observer les singes verts et rouges qui vivent sur les murs de sable, ou encore le Morro de São Jerônimo qui domine le parc national Chapada dos Guimarães du haut de ses 800m.