Mon week-end bling bling à Miami

La semaine dernière, j’étais invité à participer à Net Managers, une conférence dédiée aux agences et tour-opérateurs en ligne. La liste des intervenants était impressionnante : nous livraient leurs impressions sur le commerce et la communication en ligne, des patrons et cadres dirigeants d’entreprises prestigieuses comme SFR, BNP Paribas, les 3 Suisses, Dailymotion ou Mediametrie…

Les invités étaient nombreux… et le gratin de la profession s’y pressait : Expedia, Last Minute, Easyvoyage, Go Voyages étaient représentés par leurs patrons… comme les PME innovantes du tourisme.

On aurait pu faire ça dans n’importe quel hôtel parisien, mais les grands pontes de la profession n‘auraient sans soute pas fait le déplacement… il fallait les inviter loin… ça a été Miami.
Je passerai avec pudeur sur l’expérience malheureuse de voler avec l’un des derniers Boeing 747 d’Air France et sur la rigueur du fonctionnaire chargé de vérifier mon passeport…

Je ne détaillerai pas ici la teneur des interventions passionnantes des speakers (elles donnent le tournis, mais elles m’ont donné quelques idées précieuses sur la façon d’orienter la communication de l’agence) ni sur l’ambiance à la fois studieuse et festive de la convention. (en tous points, cette réunion était un modèle de réussite).

Je voudrais juste vous livrer quelques unes de mes impressions sur Miami :

La brochure de l’Office de Tourisme sonnait comme une promesse « le soleil, le luxe, la frime, l’argent ». On a eu tout ça… Pour quelqu’un comme moi qui aime les grands espaces naturels vierges et de petites îles de rêve, qui essaie de trouver des hébergements traditionnels et écologiques… et qui aime découvrir les cultures inconnues, Miami n’est pas la destination rêvée.

Trop de bruit. Trop de climatisation. Trop de muscle. Trop de fausses poitrines. Trop de tatouages. Trop de jetski. Trop de béton. Trop d’humidité. Trop d’apparat. Trop de stars décadentes. Trop à manger. Trop à boire. Trop de musiques. Trop de gaz d’échappement. Trop d’ascenseurs. Trop de monde sur la plage. Trop de touristes…

Oui, je l’avoue : en deux soirs et une matinée, j’ai consommé Miami (ses plages, ses bars, ses hôtels trop climatisés), j’ai dévoré des hamburgers géants arrosés de litres de Coca… et n’ai pu résister à l’appel conjoint d’un dollar trop bas et des vitrines clinquantes (je n’aurai pas besoin de faire les soldes en France…) : j’ai consommé Miami comme si je m’étais vautré sur une bimbo facile.

De retour à Paris, je suis si heureux de retrouver « ma » ville, ses terrasses tranquilles et ses salades, ses pistes cyclables et sa population si nature… Oublier vite « le soleil, le luxe, la frime, l’argent » que j’ai toujours détestés… et abandonner sans regret les voyageurs qui raffolent de ce genre d’endroit à d’autres agences…