Monde Authentique après un an de pandémie

Cela fait plus d’un an que notre activité est soumise à rude épreuve, à des ouvertures, fermetures, restrictions, craintes et envies… nous avions décidé en mars 2020 de ne parler dans nos publications que des destinations où les voyages étaient possibles ; ce qui rend maintenant délicat toute publication puisque les frontières extérieures à l’UE sont fermées jusqu’à nouvel ordre.

Toutefois, un peu comme des amis plus ou moins perdus de vue, nous avons envie de vous donner quelques nouvelles…

Globalement, Monde Authentique se porte bien, et à plus d’un titre. Retour sur l’année écoulée et perspectives de voyages en 2021.

 

Une équipe plus motivée que jamais

L’ensemble de l’équipe a eu la chance d’avoir été épargnée par le virus. Pourvu que ça dure ! Nous avons tout de même été très affectés par la maladie voire la disparition de certains de nos proches. Nous connaissons tous les terribles chiffres des 100 000 victimes du covid-19 en France, 3 millions dans le monde. Au-delà de ces chiffres, nous savons que l’épidémie nous a tous touchés de façon plus ou moins directe. Une victime n’est pas un numéro dans une statistique : chaque victime implique des destins brisés, des familles et des groupes d’amis affectés. Plusieurs d’entre nous faisons partie de ces familles.

Garder une équipe soudée a été l’une de mes premières priorités. Nous avons maintenu le lien en organisant des réunions en visioconférence tout le long du premier confinement et organisé un pique-nique en juin pour se retrouver « en vrai ». Fin juin, j’ai rappelé plusieurs collaborateurs à l’agence, tous à temps partiel.

En concertation avec le représentant du personnel, je me suis résolu à réduire l’effectif en juillet. 3 collaborateurs ont été licenciés.

Presque tous les collaborateurs sont passés à l’agence dans le courant de l’été pour saluer leurs collègues qui travaillaient, pour prendre un café, échanger et envisager l’avenir. 

Après plusieurs mois sans activité et sans perspective précise de reprise, plusieurs collaborateurs ont choisi de voguer vers de nouveaux horizons en fin d’année dernière.

Ceux qui sont restés n’envisageaient pas de changer de métier. Depuis début janvier, grâce au soutien de l’Etat et une augmentation des demandes de voyages un peu plus forte, j’ai rappelé tous les salariés entre 10 et 30 heures par semaine. L’agence a aussi intégré de nouveaux collègues, salariés ou indépendants qui font désormais partie d’une famille recomposée. Ainsi, nous avons retrouvé avec plaisir Alexis, Julie et Sylvain qui étaient passés par l’agence il y a quelques années et sont revenus à la maison. Cyril, Nathalie, Thibaud, Laetitia, Maryline, Stéphanie, Adrien et Marion, tous des professionnels aguerris et reconnus ont rejoint l’équipe. Ces recrues ont permis à Monde Authentique de garder active son offre sur plus de 50 destinations. 

Un soutien financier de l’Etat

Nos ventes ont été en chute de 67% en 2020 par rapport à l’an d’avant, mais à chaque fenêtre d’ouverture, de juin à octobre et à nouveau pour les fêtes de fin d’année, nous avons concrétisé vos envies d’évasion.

L’Etat a comblé les trous : Outre l’activité partielle mise en place chez Monde Authentique dès le 19 mars 2020 (et toujours en vigueur), l’Etat nous a accordé une aide symbolique mais bienvenue à partir d’octobre 2020.

Surtout, depuis décembre, toutes les entreprises du spectacle, de la culture, de la restauration, de l’hôtellerie, des loisirs et du voyage bénéficient d’un fonds de solidarité que l’on peut raisonnablement qualifier de généreux. L’objectif de l’exécutif est de faire en sorte que les entreprises de ces secteurs qui étaient saines jusqu’à l’an dernier perdurent. 

Grâce à ce soutien financier pour le mois de décembre, les pertes de l’agence pour l’exercice 2020 ont été divisées par 3 par rapport à ce que j’imaginais en fin d’année. Les sommes reçues au titre de l’activité du mois de janvier 2021 et celles promises pour février et mars nous ont permis de rester à flot et même d’investir !

Un écosystème dévasté

Je suis conscient de la violence avec laquelle l’ensemble de notre environnement économique a été frappé. Il est désormais acté que la France a été le pays qui a le plus accompagné ses entreprises comme leurs salariés depuis le début de la crise.

Nos partenaires partout dans le monde n’ont pas reçu les mêmes soutiens. Certains chefs d’entreprise ont pu subventionner leurs entreprises et apporter une aide d’urgence à leurs salariés. Nous avons aidé certains très fragiles dans la mesure de nos possibilités.

Nous avons encore plus de 150 000 € déposés chez des fournisseurs étrangers au titre de voyages non effectués en 2020. Plus de la moitié de cette somme est entre les mains de compagnies aériennes asiatiques, dont l’activité a pour certaines été réduite de plus de 80%.

Un an après le début de la pandémie, nous savons que nombre d’hôtels ne rouvriront pas, que des compagnies aériennes déposeront leur bilan, que des véhicules qui n’ont pas été entretenus ne pourront plus rouler, que des guides, chauffeurs, réceptionnistes, cuisiniers ou instructeurs de plongée compétents se sont reconvertis dans l’agriculture ou l’industrie, et qu’ils ne reviendront pas dans le secteur du tourisme.

La chute de la fréquentation touristique a aussi touché les travailleurs de la deuxième ligne, ceux que les voyageurs ne voient pas mais dont les revenus dépendent directement du tourisme : pêcheurs, mécaniciens, tailleurs, professionnels de la construction et de l’entretien…

L’une de nos (nouvelles) missions va donc être d’analyser quels partenaires seront capables d’accueillir les clients-voyageurs dans les mêmes conditions qu’avant. Nous avons déjà connu quelques mésaventures en décembre et en janvier, quand certains hôtels rouvraient pour accueillir leurs premiers clients-voyageurs après 8 mois d’inactivité. Nous nous efforcerons de les soutenir au maximum, tout en nous assurant que la qualité de leurs prestations vous apportera toute satisfaction.

A quand la reprise des voyages ?

Fin janvier, j’écrivais ici que nous avions décidé de cesser la commercialisation des départs jusqu’au 30 avril pour les voyages en Europe, et jusqu’au 31 mai pour les voyages plus lointains. J’indiquais aussi que nous n’avions ni de boule de cristal ni de compétence pour lire dans le marc de café et que nous refusions d’émettre un pronostic quant aux dates de réouverture des frontières.

A ce jour, nous travaillons sur des projets vers la Grèce, l’Italie, l’Islande à partir de mi-mai et vers Malte, la Suède, la Réunion, la Polynésie française, la Tanzanie, le Kenya, la Namibie, le Botswana, le Maroc, les Seychelles, le Costa-Rica et la Colombie à partir du 1er juin. Pour les autres destinations, nous prenons des décisions au cas par cas pour les demandes de voyages durant les mois d’été.

Nous surveillons (comme vous…) avec attention les annonces de l’exécutif à propos des dates de fin de certaines restrictions de déplacement. Nous savons désormais que la règle des 10 kilomètres prendra fin au 2 mai et que les déplacements à l’intérieur de l’Europe seront à nouveau autorisés à partir du lundi 3 mai. Pour les autres destinations, nous nous adapterons, comme nous l’avons toujours fait pour vous permettre de partir en voyage.

Malgré ces incertitudes, il est urgent de se projeter dans les voyages de l’été. Trouver de la place sur certaines destinations pour juillet, août et même l’automne commence à devenir un casse-tête en Polynésie française, en Grèce et à Zanzibar notamment.

Tant que nous n’aurons pas de certitude quant aux ouvertures de frontières, nous avons décidé des mesures suivantes :

  • devis gratuit jusqu’à 3 semaines du départ
  • acompte à l’inscription limité au prix des billets d’avion que nous devons émettre rapidement
  • annulation au plus tard 2 semaines avant le départ des voyages si les frontières restent fermées
  • en cas d’annulation, remboursement intégral des sommes versées au plus tard au jour de départ prévu du voyage.

Si vous avez des questions précises à me poser sur la situation de l’entreprise ou sur un projet de voyage pour les mois qui viennent, vous pouvez m’appeler au 01 53 34 92 71 ou m’écrire ; je tenterai de vous répondre le plus précisément et le plus rapidement possible !