En quelle saison partir en safari en Tanzanie ?

Le climat en Tanzanie

La majorité du territoire tanzanien (région des hauts plateaux) est soumis à un climat tropical tempéré. Les conditions météorologiques sont favorables tout au long de l’année et propices à un safari en Tanzanie toute l’année. Sur les côtes (près du canal du Mozambique et dans les îles), le climat est de type équatorial humide. La période de mars à mai n’est pas recommandée en raison de la probabilité de fortes pluies à cette époque de l’année.

La météorologie n’est pas une science exacte et nulle part, personne ne peut garantir la météo, et plus particulièrement en période de dérèglement climatique.

Les statistiques indiquent une saison sèche de juin à octobre : c’est en cette saison qu’il est recommandé de voyager en safari en Tanzanie. Plus on avance dans cette période, plus les pâturages sont secs, ce qui rend facile l’observation animalière : les herbes sont basses, les points d’eau rares et il est assez facile de prévoir où vont se rendre les animaux pour s’abreuver.

Généralement, il pleut un peu en novembre : ces rares précipitations permettent à la végétation sèche de verdir un peu et à la poussière d’être absorbée.

De décembre à février, les températures sont les plus élevées et l’air est sec dans le nord. C’est une très bonne période pour partir en safari dans le nord de la Tanzanie et dans le Ruaha. Près des côtes du sud de la Tanzanie l’air se charge en humidité et de très courtes précipitations (le plus souvent, des orages en fin de journée) sont fréquentes. Les conditions sont plus aléatoires pour un safari dans les parcs de Saadani et Nyerere.

De mars à mai, les précipitations sont plus fréquentes. Elles restent limitées dans les parcs du nord et n‘empêchent en rien le bon déroulé d’un safari animalier en Tanzanie. Il est déconseillé de voyager dans le sud et à Zanzibar à cette période de l’année, où il peut pleuvoir toute la journée, plusieurs jours de suite.

L’observation animalière en Tanzanie

Dans les parcs d’Arusha, du Tarangire, du Serengeti et dans le cratère du Ngorongoro, l’observation animalière est facile en toute saison et à toute heure : la concentration animale y est tellement dense que tous les amateurs de safaris animaliers sont comblés lors de leurs voyages sur mesure en Afrique. 

Partout et en toute saison, il est possible d’observer les animaux le matin et en fin d’après-midi, lorsque les températures commencent à baisser. Au plus fort des températures (de 11h à 16h), les observations peuvent être plus aléatoires dans certains parcs. C’est pourquoi de nombreux hébergements ne proposent des sorties qu’au petit matin et en fin d’après-midi.

En période sèche, les animaux sont contraints de sortir rejoindre des points d’eaux pour s’abreuver. En période plus humide, certains peuvent rester cachés (surtout quand les herbes sont hautes) car ils n’ont pas de besoin en eau. C’est pourquoi les safaris de nuit offrent une expérience différente des safaris diurnes.

La grande migration des herbivores en Tanzanie

Tout au long de l’année, les herbivores se déplacent à la recherche de pâturages verts, dans le sens des aiguilles d’une montre. La migration des gnous (plus 2 millions de têtes), des zèbres (500 000) et presque autant de gazelles et d’antilopes est un phénomène naturel. La grande migration en Tanzanie commence de décembre à février dans la zone de Ndutu (aux confins de la zone de conservation du Ngorongoro et du sud du Serengeti), remonte l’Ouest du Serengeti en mars/avril, atteint la vallée de Seronera et la zone protégée de Grumeti en mai/juin avant de remonter vers la frontière kenyane et de traverser la rivière Mara pour se fixer dans le Masaï Mara kenyan de juillet à septembre. D’octobre à décembre, elle redescend par le centre du Serengeti et atteint la zone de conservation du Ngorongroro.

La fréquentation touristique en Tanzanie

La fréquentation touristique est forte dans les parcs du nord de la Tanzanie en juillet/août et dans une moindre mesure de la mi-décembre à la mi-février. A ces périodes, il faut s’attendre à patienter à l’entrée dans les parcs nationaux et à prendre le risque de se retrouver à 20 véhicules autour d’une famille de félins. Les chauffeurs-guides sont en conversation tout au long de la journée avec leurs collègues par radio, pour être tenus au courant de scènes spécifiques. L’une des solutions pour ne pas être au même endroit et au même moment que les autres véhicules est de demander au chauffeur-guide de ne pas allumer sa radio. C’est aussi prendre le risque de manquer des scènes remarquables.

Partir en safari en Tanzanie pendant la haute saison impose de réserver longtemps à l’avance (au moins 6 mois) pour maximiser ses chances de pouvoir réserver les meilleurs hébergements avant qu’ils n’affichent complet.

Dans les parcs du Nord, la fréquentation touristique est moindre de mars à juin et de septembre à Noël. Monde Authentique recommande à ceux qui le peuvent de favoriser ces périodes.

Ceux qui n’ont pas d’autre choix que de partir en safari en haute saison peuvent favoriser des parcs à la fréquentation plus confidentielle :

• le parc national d’Arusha est peu fréquenté et peu d’hébergements sont proposés à l’intérieur du parc.
• le sud du Tarangire est peu fréquenté car la plupart du temps, les voyageurs ne consacrent à la visite du Tarangire qu’une visite à la journée : ils dorment à l’extérieur du parc et y rentrent et sortent par les portes nord et ouest. Il est donc recommandé d’y dormir deux nuits et d’explorer le sud qui reste très peu fréquenté. La période de juin/juillet à octobre est particulièrement recommandée pour explorer le Tarangire qui connait en cette période une très forte concentration d’éléphants.
• les voyageurs qui visitent le cratère du Ngorongoro y descendent souvent tôt le matin pour en sortir en début d’après-midi et relier le Serengeti. Monde Authentique prévoit d’y emmener ses clients-voyageurs en fin de matinée (quand la majorité s’arrête pour pique-niquer) pour le visiter en toute intimité l’après-midi.
• la vallée du Seronera est riche en faune toute l’année. En juillet/août, les voyageurs sont plus enclins à visiter le nord du Serengeti et donc à moins s’attarder dans la zone du Seronera.
• enfin, le parc du Ruaha, isolé est très peu fréquenté. Même au pic de la haute saison, les privilégiés qui s’y rendent ont l’impression d’être seuls au monde. Le budget nécessaire pour s’y rendre peut cependant en dissuader plus d’un.

Quel budget prévoir pour un safari en Tanzanie ?

Tous les opérateurs touristiques modulent leurs tarifs selon les périodes pour tenter une meilleure répartition de la fréquentation touristique toute l’année :

• le prix du véhicule (et les fais du chauffeur et de carburant) à répartir sur les voyageurs qui s’inscrivent ensemble évolue de 280€ en saison verte, 350 à 400€ le reste de l’année et jusqu’à 500€ en août et en période de Noël.
• les droits d’entrée dans les parcs, symboliques de mi-mars à fin mai, triplent le reste du temps (seul le droit d’entrée dans le cratère reste élevé toute l’année).
• par rapport à leur prix de base (janvier, février, septembre et octobre), les hébergements surfacturent de 30% en haute saison et accordent 30% de réduction en mars, juin, novembre et jusqu’à 50% en avril et mai.

Pour une durée de 5 jours (hors vols), il convient donc de compter (base 2 personnes voyageant ensemble) :

Ces prix sont des prix moyens constatés en 2022 et 2023. Ils sont non contractuels. Il convient d’ajouter le prix des vols internationaux : autour de 1000€ (sauf juillet, août et période de Noël) quand ils sont réservés au moins 6 mois à l’avance, et plus de 2000€ en très haute saison.