Les îles fioniennes et l’île de Bornholm

La Fionie

Entre le Jutland (la grande péninsule) et l’île de Seeland (l’île qui abrite Copenhague), la Fionie est surnommée le jardin potager du Danemark. Elle est connue pour ses paysages vallonnés et sa qualité de vie. L’île est aujourd’hui accessible en train ou en voiture par Storebæltsbroen, le monumental pont suspendu au-dessus du bras de mer Storebælt. A l’inverse de toutes les autoroutes du pays, la traversée du pont en voiture est payante.

Au centre de la Fionie, Odense, la troisième ville du Danemark, berceau de Hans Christian Andersen, est un haut lieu de pèlerinage. On compte à Odense six cloîtres et monastères.

Sur la côte Est de l’île de Fionie, la ville de Nyborg est traditionnellement liée à la mer et vivait autrefois de ses chantiers navals, désormais démantelés. La ville commence à changer de visage car de nombreuses familles quittent Copenhague pour s’installer à Nyborg.

Svendborg (au sud-est de la Fionie) est aussi imprégnée de tradition maritime. Elle est toujours d’actualité ici grâce aux îles voisines : on ne peut accéder à certaines d’entre elles que par la mer. Le vieux centre ouvert sur le port est animé de cafés et de petits restaurants accueillants. Ses rues tortueuses et ses places lui confèrent tout le charme d’une ville historique. La qualité de vie qu’on y trouve vaut la peine de s’y attarder.

Les îles du Sud

Les petites îles de Tåsinge, Thurø, Drejø, Skarø et Hjortø ne comptent chacune que quelques centaines (voire dizaines) d’habitants. Elles sont de véritables havres de paix où les amoureux des paysages scandinaves viennent se ressourcer. Peu de distractions ici, hormis le pittoresque des fermes reconverties en café-tabac-dépôt de pain, où l’on vient chercher son journal.
On séjourne dans l’archipel du sud de la Fionie pour contempler la flore et la faune locales.
Le calme, éventuellement perturbé par les crapauds sonneurs sur Hjortø ou des bruits de bicyclettes, y est presque absolu.
Les habitants des îles empruntent (quand il y en a un…) le ferry pour se rendre à Svendborg en voiture, mais la plupart ont aussi un bateau qu’ils utilisent comme moyen de transport.

L’île d’Ærø (7000 habitants) est connue pour sa politique énergétique basée sur le développement intensif des énergies renouvelables. Les énergies éoliennes et solaires sont les principales utilisées.

Plus fréquentée, Langeland compte 14000 habitants. D’anciens moulins à vent animent le paysage qui s’étale paisiblement entre les plages de sable, les forêts de chênes et les prairies. On peut parfois y apercevoir des groupes de chevaux sauvages. De nombreux sites naturels sont protégés ou classés réserves ornithologiques. L’une des particularités géologiques de l’île est ses monticules de terre et de roche d’une trentaine de mètres de haut, restes érodés d’une moraine glaciaire.

Bornholm

Au sud-est de la Suède, l’île de Bornholm fait partie intégrante du royaume du Danemark. La richesse de son agriculture et les produits de la pêche font de Bornholm un point important sur les routes du commerce en Mer Baltique, et ce depuis le moyen-âge.

On accède à Bornholm par ferry au départ d’Ystad (sur la côte sud suédoise) ou en avion depuis Copenhague (plusieurs vols par jour).

Les côtes très accidentées sont une succession de plages de sable et de falaises, qui rappellent partout la force des éléments naturels. De nombreux sites sont dévolus à la pratique de l’escalade. Depuis le XVIIème siècle (où l’île connût une période d’expansion économique), l’artisanat a pris un rôle important : on y fabrique des horloges hautes et des céramiques, aujourd’hui cotées sur le marché des antiquités. Les fumeries de hareng, encore nombreuses, racontent l’histoire de la pêche locale, importante ressource économique de l’île.

Bornholm est la seule région du royaume à posséder un sous-sol granitique. Ses côtes ciselées rappellent celles de l’Irlande ou de la Bretagne.
L’île est parfaitement adaptée aux voyages en famille.